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Stabilité 
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Alors que la plupart des élèves rêve de tenir sur leurs mains personnellement j’aime apprendre aux élèves à tenir sur leurs pieds.
Trouver la concentration, trouver la stabilité dans le corps afin de trouver la stabilité du mental.
Qu’est ce que toi tu préfères bosser comme posture ou enseigner ?
Parfois ça passe, parfois ça passe pas. . S’il Parfois ça passe, parfois ça passe pas.
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S’il y a bien quelque chose que je trouve merveilleux dans la vie c’est que rien n’est linéaire.
Parfois ça marche comme on le souhaite parfois c’est le bordel.
Et ça vaut pour absolument tout, y compris la pratique posturale du yoga. 
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Parfois le corps est d’accord et parfois il refuse catégoriquement. Et il a des tonnes de raisons pour refuser de bouger dans certaines directions à certains moments : la fatigue, l’état émotionnel, la préparation physique, l’hydratation des tissus … et j’en passe.
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Et quand ça marche pas ben ça marche pas et en réalité on s’en fout pas mal parce que ça n’est que du yoga.
Persévérance et patience . Tel était le message Persévérance et patience
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Tel était le message que je souhaitais vraiment faire passer avec le 30h de pranayama. Décortiquer le pranayama d’un point de vue philosophique, physiologie, neurologie et émotionnelle. Faire découvrir ses implications anatomiques et mentales. Explorer son importance le tout sous la joute des études récentes de plus en plus nombreuses autour de la respiration.
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Et si j’ai déjà l’impression de répéter ça pour tout dans la vie, la persévérance et la patience sont les deux mots à retenir lorsque l’on souhaite obtenir un quelconques résultats dans nos vies.
J’ai allègrement critiqué les méthodes qui promettent le “tout tout de suite” comme je le fais dans la vie société en général.
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Je suis toujours assez dépassée par la façon dont nous avons été façonnés à exiger des résultats instantanés, à désirer et à recevoir immédiatement. 
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Les choses prennent du temps dans n’importe quelle entreprise et savoir prendre ce temps, l’accepter et le respecter sont à mes yeux les maîtres mots pour un état d’esprit plus pacifié.
Le sentiment qui m’envahit à la fin de chaque t Le sentiment qui m’envahit à la fin de chaque training est à chaque fois partagé entre la solitude qui me brise le cœur et la joie qui le rempli.
Je voudrais les garder près de moi toute la vie mais je suis aussi tellement heureuse de les voir s’envoler.
Merci à ce crew de la bonne humeur même en cuisson basse température en pleine canicule.
C’est Moliets BB ♥️
Dans la pratique posturale du yoga je n’ai jamai Dans la pratique posturale du yoga je n’ai jamais eu aucune discipline, je suis incapable de m’imposer une routine, je n’ai pas la moindre volonté d’accomplir telle ou telle posture, alors ma progression fut lente très lente d’autant plus que je pars de loin, vraiment très loin. 

Mais des années après je constate qu’elle est durable et pérenne. 
C’est probablement ce qui me convient et c’est probablement la seule chose qui compte.
Je reste toujours aussi fasciné par l’évolutio Je reste toujours aussi fasciné par l’évolution de notre perception dès lors qu’on y accorde un peu d’attention.
La posture du guerrier 3 est vraiment celle qui m’a fait comprendre que j’avais une mauvaise perception de mon corps et de mes mouvements dans l’espace mais également un ressenti interne proche du néan sauf lorsqu’il s’agissait de ressentir une coupure avec un bord tranchant d’enveloppe, car on fait difficilement plus douloureux sans exagération ici bien évidemment.
Et je le remarque sur les élèves comme je l’avais remarqué sur moi-même : ce sentiment d’être complètement alignée de la tête aux pieds alors qu’il n’en est rien. Et bien qu’il ne soit d’aucune importance d’être aligné de la tête aux pieds, j’ai mis un temps à comprendre et à ressentir lorsque ma jambe arrière était bien là où je l’imaginais.
C’est vraiment à ce moment que je me suis passionnée par la perception de mon corps, de mon ressenti et de mes émotions. 
Si aujourd’hui j’enseigne encore c’est par l’envie de faire découvrir cette incroyable machine depuis l’intérieur.
Voilà j’en ai fini de te raconter ma vie aujourd’hui mais je suis curieuse de savoir s’il y a une posture qui t’a permis de comprendre que tu étais à côté de la plaque !?
Très probablement la meilleure description de moi Très probablement la meilleure description de moi-même 
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Spéciale cacedédi à @zineb.fahsi dont vous aurez une vision erronée après ça et merci à @play_yoga_ pour ces backstage et cette aventure 🃏
Je suis assez dépassée par le fait qu’on comme Je suis assez dépassée par le fait qu’on commence souvent le yoga pour se faire du bien, pour relâcher et paradoxalement on se retrouve d’un coup d’un seul on se retrouve dans un contrôle absolu de notre pratique à vérifier qu’on a bien mis notre genou au dessus de notre cheville, si on ne sollicite pas trop dans nos lombaires, si nos mains sont de largeur de nos épaules, nos pieds parallèles de la largeur de nos hanches…

Le tout sous couvert de protection alarmiste, expliquant par A+ B que si nous ne respectons pas ces consignes nous allons nous blesser… 

Tout d’abord j’ai un scoop pour vous : vous pouvez-vous étouffer en avalant un pépin de pomme, pouvez-vous fracturer le crâne en glissant sur le parvis de la Poste s’il à plus, vous pouvez-vous péter les malléoles en descendant un trottoir bref vous pouvez-vous faire mal à partir du moment où vous sortez de votre canapé !

Ensuite, je suis d’autant plus surprise de ce paradoxe qu’à aucun moment il ne tient compte des variations morphologiques, du passif de l’élève, de ses besoins, de ses envies, de ses raisons pour lesquelles cetélève a choisi de franchir la porte du studio de yoga, ses restrictions psychologiques, restrictions physiologiques, ses peurs…

Il paraît alors que ces consignes généralisées sont données pour son bien mais j’aimerais attirer votre attention sur le qu’en est il de son corps ? À quel moment le prof de yoga connaît la morphologie de chacun de ses élève ? Et pourquoi on lâchera pas un peu du leste pour seulement conserver le plaisir, la découverte, l’exploration ou encore le ressenti dans une société déjà bien trop bridée par des règles et des codes à respecter.

C’est tout pour moi 🙏🏻

PS : les psycho-rigides de l’alignement commentez avec des arguments pas avec des « on dit » sinon c’est une perte de temps contre-productif, merci
Personne n’est réellement ce qu’il a l’air Personne n’est réellement ce qu’il a l’air d’être.
Pourtant on veut tous être des gens bien, perçus, estimés, aimés pour ce que l’on est.
Un sacré paradoxe qui nous oblige à faire semblant.
Et les réseaux sociaux exacerbe ce paradoxe où chacun s’invente une image, souhaite paraître plus que ce qu’il est, être liké, éviter de dire ce qui ne plait pas ou au contraire s’en servir pour attirer le feu des projecteurs.
Mais personne n’est ce qu’il parait.
Vous ne pouvez pas juger un livre à sa couverture.
Il n’est pas nécessaire de s’y connaître en Il n’est pas nécessaire de s’y connaître en science ou en anatomie pour pratiquer le yoga.
Les anciens yogis ne s’y intéressaient pas et utilisaient l’introspection. Ils découvraient les effets des pratiques yogiques en prêtant attention à leur propre état physique et mental. Étant donné l’ampleur des variations entre les individus, cela reste une bonne façon pour chacun d’entre nous de déterminer les propres effets de notre pratique.
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Là où cela pose problème c’est lorsque nous interprétons ces effets comme une vérité générale. Nous voyons ce que nous voulons voir, ressentons ce que nous voulons ressentir. 
Le Yoga nous enseigne d’ailleurs à quel point notre interprétation des choses ne peut pas être digne de confiance, ce que l’on retrouve dans le Yoga Sutra de Patanjali sous le nom de “viparyaya”.
Mais sans vouloir utiliser les principes philosophiques du yoga à mon propos, nous ne pouvons établir une causalité là où il n’y en a pas.
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“J’ai pratique Sirsasana et mes migraines ont disparu, donc l’équilibre sur la tête guéri les migraines”. Ce n’est pas parce que deux événements sont corrélés que l’un a engendré l’autre. 
Et même si c’était le cas, cela ne veut pas dire que ça fonctionnerait pour tout le monde.
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D’un point de vue scientifique, la seule façon de démontrer la causalité est de procéder à un essai contrôlé randomisé. 
Vous prenez deux groupes d’individus randomisés, qui, en théorie, ne diffèrent pas de manière significative.
Vous testez chaque groupe au début de l’expérience puis vous donnez à un groupe un traitement expérimental et l’autre groupe servira de contrôle.
Vous testez les deux groupes à la fin.
En supposant que la seule différence entre les groupes soit le traitement administré, tout changement dans le groupe expérimental doit être dû au traitement. Mais ce processus peut échouer de plein de façons et c’est pour cela qu’un seul essai ne peut prouver quoique ce soit. 
Tout ce qu’un essai peut faire en fait c’est réfuter une hypothèse. 
Là où je souhaite en venir c’est qu’aujourd’hui, à l’heure où scientifiser le yoga est devenu mainstream, connaître trop bien l’anatomie, la physiologiqe, la neurologie…
Suite ⬇️
« nous voulons tous être aimés, A défaut, êt « nous voulons tous être aimés,
A défaut, être admirés,
A défaut, être redoutés,
A défaut être haïs et méprisés.
Nous voulons éveiller une émotion
Chez autrui quelle qu’elle soit.
L’âme frissonne devant le vide et recherche
Le contact à n’importe quel prix. »
- Hjalmar Sôderberg
Il ne fait pas vouloir être aimé à tout prix. C Il ne fait pas vouloir être aimé à tout prix.
C’est un combat vain, plein de vanité.
Il faut juste essayer d’être soi, s’efforcer d’être juste droit et honnête.
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Cela vaut tout particulièrement dans l’enseignement. Aucun prof n’est aimé de tous et c’est très bien comme ça.
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Et comme le dit très bien un grand philosophe “Je sais que je plais pas à tout le monde... Mais quand je vois à qui je plais pas, je m'demande si ça me dérange vraiment.”
Jean-Claude, Dikkenek
Le perfectionnisme 

Nous vivons dans une société où le perfectionnisme dans le travail est amplement valorisé.
Et de nombreuses personnes le prônent comme étant leur plus grande qualité.
Pourtant le perfectionnisme est l’ennemi du bonheur. Vraiment.
Il implique que nous voulons toujours que tout soit parfait, à notre manière, ce qui est clairement utopique.
Il implique que nous devons tout contrôler, au point de s’épuiser, sans voir les signes qui sont envoyés.
Pensez-y.
Bon parlons peu, parlons bien. Je viens de me rév Bon parlons peu, parlons bien. Je viens de me réveiller et je me suis qu’il était temps de briser l’omerta publiquement et donc de parler ici des formations certifiées.
Je vais essayer d’être claire dans mon propos mais comme je n’ai pas encore bu mon café je suis pas certaine d’y arriver.
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De (très) nombreuses formations voient le jour tous les matins avec des offres toujours plus sur douteuses.
Le problème c’est que dans la majorité des esprits, une “bonne” formation est une formation accréditée Yoga Alliance (YA).
Tout d’abord, il est important de comprendre qu’il n’y a pas de formation supérieure à une autre car les formations vont correspondre à des profils différents.
Les attentes en kundalini ne seront pas les mêmes qu’en Hatha ni les mêmes qu’en Anusara ou en Viniyoga… certains élèves auront besoin de 50h d’anatomie quand d’autres vont étudier plutôt la Hatha Yoga Pradipika ou d’autres mettre l’accent sur la pratique physique. Et chacun y trouve midi à sa porte et c’est important de le respecter.
Et c’est aussi important de se le rappeler car nécessairement les caractéristiques de la formation seront différentes et pourtant YA applique les mêmes critères d’accréditation.

Et en quoi consiste cette accréditation? 
- À remplir un dossier (chiant) où tu explique par A+B que tu vas bien enseigner tant d’heures de ceci de cela avec tel ou tel support,
- À vérifier que les leader de la formation sont bien titulaires d’un 500h (en vrai YA ça sert surtout à vendre des 300h qu’on se le dise),
- À payer des frais révisables tous les ans.
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Suite ⬇️⬇️⬇️
Ça fait longtemps que je vous ai pas fait croire Ça fait longtemps que je vous ai pas fait croire que je sais des trucs en étalant ma science que j’ai peut être recopiée des internets !
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Bref, j’avais envie de vous parler de ce que je fais dans la vie et plus précisément ce que j’aime enseigner. 
Parce que j’enseigne beaucoup de choses différentes mais il y a un truc que tout le monde se farci avec moi même s’ils viennent seulement pour une petite retraite, c’est uddiyana bandha.
Côté anatomie ce bandha est vraiment intéressant à travailler si on retire toutes les fausses croyances pseudo-médicales qui vont autour du genre “uddiyana bandha ça renforce le transverse et du coup ça soulage les douleurs dans les lombaires…” 
Non, sorry, ça fait plusieurs années que l’on sait que c’est faux et sur c’est bien d’avoir un avis médical avant de balancer ça aux gens.
En revanche, j’aime l’utiliser pour assouplir le dos de mes élèves (et le mien aussi), étirer des diaphragmes, travailler la suspension de la respiration à poumons vides et la proprioception.
C’est déjà pas mal.
NB : je sais pas si j’ai besoin de préciser, mais si t’es enceinte c’est bien de pas le faire hein… ça me paraît logique mais bon je vais le préciser quand même.
NB encore : il n’y a pas de contre-indication si tu as tes règles même si tu as lu ça dans les manuels, c’est juste une question de confort personnel mais ça va pas faire remonter le sang par tes narines.
Ca fait un petit moment que j’ai envie de vous p Ca fait un petit moment que j’ai envie de vous parler de ça parce que je l’ai pas encore tout à fait digérer 
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Je profite de ce lundi matin post week end de 4 jours pour vous conter une expérience vécue outre Atlantique cet hiver.
Et je profite également de mon humeur à critiquer l’aveuglement dans lequel j’évolue également régulièrement et dont j’apprécie que les lumières soient dévoilées comme le fait si bien @derives.spirituelles ou @citta.vritti dont j’apprécie de le travail.
Bref.
Depuis plusieurs années je souhaitais prendre cours avec une star du yoga que je connaissais via les internets et via sa réputation planétaire.
Alors mon échappée sur le continent nord américain était l’occasion rêvée de prendre cours avec cet homme tant adulé.
C’est ainsi que j’ai embarqué @assanyoga dans l’histoire, mon compère et comparse, qui de même souhaitait tant prendre part à une de ces classes.
Bref, 25 dollars à plus tard, nous voici ready comme jamais pour profiter de cet enseignement d’1h30.
Pourtant, des l’arrivée au sein du studio, j’aurais du sentir cette odeur de roussi. Non pas que le “shala” brûlait sous l’encens mais plutôt parce qu’il fallait payer pour utiliser un tapis du studio.
⬇️⬇️⬇️ (suite en commentaire)
Rien de bien intéressant, juste moi prenant un bo Rien de bien intéressant, juste moi prenant un bol d’histoire en Sicile. Enfin si j’ai une petite anecdote pour les curieux.
Vu que vous avez apprécié l’anecdote sur Carmina Burana et le tantra, me voici avec une anecdote sur la respiration que j’enseigne dans le 30h. Bon du coup si tu as pris mes cours tu le sais déjà et tu t’en tamponnes, et si tu n’as pas pris ce cours peut être que tu t’en tamponne quand même… mais sinon me voilà partie à Porto Empedocle qui porte ce nom en hommage au hommage au philosophe présocratique, poète et médecin grec Empedocle qui est né dans le bled d’à côté, à savoir Agrigente.
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Selon Empedocle, tout l’univers est réglé cycliquement selon deux polarité sur que sont l’amour et la haine.
Et ces principes engendreraient les quatre éléments dont sont composées toutes les choses matérielles : l'eau, la terre, le feu et l'éther qui correspond à l’air.
Et pour tous ces petits potes de l’époque, l’air n’est pas l’élément clef. Thales, Pythagore, Hippocrate… questionnent la nature et imaginent qu’une substance unique, primordiale et universelle suffit à interpréter la diversité du monde.
Anaximene de Millet est le premier à proposer l’air comme la cause première dont tout le reste provient car pour les Grecs de l’époque, l’air est comparable à l’âme. Il rattache cette idée à des théories divines que nous développerons pas là mais du coup notre cher Empedocle va constater que l’air est bien l’élément central car il découvre que la respiration n’a pas lieu seulement dans les poumons mais bien dans l’ensemble des tissus.
Et pour illustrer ses propos, il propose une image que l’on utilise encore aujourd’hui pour expliquer la respiration, celle de la clepsydre qui est un vase percé qui permet de mesurer le temps. On l’utilisait pour mesurer la durée d’un discours ou d’une plaidoirie en Grèce et si tu as déjà maté Fort Boyard dans un moment de folie alors tu as déjà vu des gens fixer cette clepsydre pendant de nombreuses minutes pendant que l’autre est en train de ramper sous des serpents à la con pour attraper une clef. 
⬇️⬇️⬇️ (suite en commentaire)
Nous vivons dans une société où il est de plus Nous vivons dans une société où il est de plus en plus impossible d’être soi-même par peur du jugement des autres.

On est tous sous l’emprise d’une société qui définit nos passions, nos goûts, nos rêves et par conséquent notre vie.

De nombreuses personnes cherchent alors à renvoyer une image qui n’est pas la leur afin de coller aux standards de l’univers auquel elles souhaitent appartenir.

Dans celui du yoga, nombreux sont ceux et celles qui affichent une image pré-conçue définie par les codes de ce milieu afin de correspondre à ce que l’on attend d’elleux.

Comme une jolie panoplie issue d’une chaîne de grande production, tout le monde cherche à faire comme tout le monde afin de s’épargner le jugement des autres.

Parce qu’être soi-même est sans doute une grande preuve de courage car il faut du courage pour affronter le jugements jugements de ceux qui pensent différemment. 

Mais sachez qu’à mes yeux, la joie qu’on en retire est suffisamment grande pour en valoir le coup. Car dans cette quête perpétuelle du bonheur que nous devons apparemment tous trouver selon les réseaux sociaux, peut être que cela passe d’abord par vivre en cohérence avec soi.
Le plus important ça reste quand même de s’amu Le plus important ça reste quand même de s’amuser !
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Je vois tellement d’élèves s’arracher les cheveux en se posant des questions du genre « est ce que je fais bien cette posture ? », « est-ce que je risque de me blesser en pliant trop le genou dans un guerrier 2 ou en faisant l’équilibre sur la tête ? », « comment faire si je ne sais pas faire ujjayi ? Si je n’arrive pas contracter Mula Bandha ? ».
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Personnellement j’adore leur dire qu’ils vont probablement imploser, ce qui les mènera directement à leur perte.
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Mais plus sérieusement, à mes yeux, le plus important c’est de s’amuser, de passer du bon temps sur son tapis. La vie est déjà tellement chiante, inégale, et ingrate, peut être que nous ne sommes pas obligés de nous rajouter des barrières et des difficultés supplémentaires dans nos activité que l’on prend initialement pour se changer l’esprit…
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Il ne va rien t’arriver si tu ne sais pas faire correctement une posture et d’ailleurs qu’est que faire une posture correctement ? Avec des règles d’alignement rigides accessibles qu’à un nombre infime de corps ? 
Il ne va rien t’arriver si tu plies trop ou pas assez ton genou, il ne va rien t’arriver si tu apprends à faire l’équilibre sur la tête (Bon sans sauter quand même faut pas déconner) ou peut être une bonne vielle roulade avant comme quand tu avais moins de 10 ans et on se contrefous du fait que tu ne sache ni faire ujjayi ni mula bandha, ça ne fera pas de toi un.e paria du yoga.
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Je pratique les yoga pour me faire kiffer, passer un bon moment et potentiellement me détendre, j’enseigne le yoga pour faire kiffer les gens, leur faire passer un bon moment et si j’ai réussi à leur transmettre quelque chose j’estime ma mission d’enseignante accomplie. 
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Moralité de l’histoire, arrêtons de se mettre la rate au court-bouillon et kiffons un peu.
“On croit que lorsqu’une chose est fini, une a “On croit que lorsqu’une chose est fini, une autre recommence tout de suite. non. Entre les deux, c’est la pagaille”.
- Marguerite Duras, L’art et la manière
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Et cette pagaille on la montre rarement sur les réseaux sociaux. 
Les gens préfèrent ne montrer que le positif laissant une image biaisée de la réalité.
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Et si je vous raconte ça c’est parce que je suis en contact toutes les semaines avec des gens qui me disent “comme toi je plaque toute ma vie d’avant pour devenir prof de yoga” comme si j’étais un exemple.
Mais PAS DU TOUT !
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Primo c’est pas parce que j’ai changé de profession que j’ai tout plaqué. Qu’on se le dise, je n’ai pas choisi d’arrêter la profession d’avocat parce que j’ai fait un burn-out ou quoi mais tout simplement parce que je n’ai jamais mais jamais voulu faire ça. C’était un écart sur le parcours que j’ai emprunté un instant. Mais avant d’être avocate je voulais devenir prof de yoga et créer mes petites retraites donc il y a pas vraiment de revirement de situation.
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Deuxio, ce que les gens ne savent pas c’est que ça été un merdier sans nom pour commencer à en vivre. Parce que je suis pas devenue et paf je me suis installée et tout et tout ! Naaaaaaan. Déjà j’ai voulu me former sérieusement parce que je suis perfectionniste et pour ça faut de l’argent et comme avocat = pas de chômage, j’ai travaillé en tant que serveuse à droite à gauche. On ne m’appelait donc plus Maître mais on me claquait du doigt pour que je vienne, merveilleux.
Ensuite quand je me suis lancée je ne pouvais absolument pas en vivre. J’avais un autre job à côté et je faisais des extra dans une crêperie… 
Et ça a mis du temps, beaucoup de temps pour que cela devienne on job principal !
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Alors si je vous raconte ça c’est pas du tout pour vous freiner dans votre volonté ou vous dégoûter de vos choix, loin de là parce que je pense que si on a l’opportunité de changer un truc qui nous plait pas autant en profiter car c’est un vrai luxe. Mais c’est  juste pour vous rappeler que les choses prennent du temps, pendant lequel ça peut être le bordel mais que ça les réseaux sociaux ne vous le montrent pas, faut juste le savoir 🥰
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